domsoum

-          Viens donc un peu par là … tu vas refaire un petit séjour au trou !  Et cette fois suspendu dans l’obscurité totale, ca va te faire réfléchir à la vraie soumission.

Le viking bâillonné et poignets menottés dans le dos au harnais, était de nouveau conduit vers le monte-charge qui lui apparaissait maintenant plus distinctement sans la chaise de son premier supplice : Une armature métallique prenant appui sur 4 solides poutrelles surplombait l’espace  délimité par la plate forme mobile. Au centre de l’arceau de cette mini-tonnelle était fixée une énorme manille dans laquelle le Phénix enfila la chaine récupérée du palan. Saisissant  sans ménagement  le viking par un bras pour le placer à la verticale du point d’ancrage, il fixe une extrémité de la chaine au mousqueton du harnais dans le dos de son prisonnier, puis tend celle-ci pour l’amener à rester sur la pointe des pieds. Malgré quelques grognements impossibles à traduire en plaisir ou contestation, le Master ordonne à son captif de la boucler en lui plaquant la paume de sa main sur sa muselière à l’endroit stratégique qui lui permet de respirer.  Le Viking  amorce juste un reflexe  Rebel avant de vite se contenir pour éviter d’aggraver son cas. Le phénix retire alors lentement sa main en l’invitant à prendre garde au pire, puis  lui replie une jambe qu’il arrime dans la boucle qu’il vient de réaliser avec la longueur de chaine disponible en remontant vers la manille ancrée au dessus de sa tête. Le Viking sent son corps se caler définitivement dans le harnais lorsque sa seconde jambe pliée à son tour, est enchainée avec la première dans la même boucle. Les bottes jointes par l’effet de la suspension, le Phénix n’a plus qu’à solidariser les chevilles avec quelques tours de chaine avant de la ressortir entre les talons pour remonter au point d’encrage en hauteur sur un mousqueton fixée à la manille qui permet d’harnacher définitivement l’intrépide jouet en toute sécurité.

Celui-ci  ne bronche plus. Il semble même savourer le bonus infligé par son admirable bondeur qui le fait  tournoyer comme une girouette le temps de prendre quelques photos d’art :

-          Aller, au cachot  pendant que je donne un coup de main à mon pauvre slave qui bosse tout seul comme un forçat par ta faute. Tu me donnes vraiment du fil à retorde et t’es encore à débourrer pour devenir un parfait soumis,  mais bon, je pense que tu finiras par t’adapter ! En attendant … bonne réflexion !

Le monte charge descend jusqu’à ce que les lourdes plaques de tôles se referment  bruyamment au dessus de sa tête pour replonger le Viking  dans ses nouvelles habitudes de séquestration, cette fois moins confortable.

Cela reste pourtant étonnamment supportable malgré les pieds repliés à l’équerre, si ce n’est les bottes qui frottent contre les parois du cachot lorsque le viking gigote au bout de sa chaine.  Vu le manque d’espace évident, Il prend garde de ne pas heurter sa tête contre un mur car déjà ses coudes et ses pieds viennent souvent en contact avec les limites de son espace vital. Parfois, c’est au contact des tôles au départ sur ses  flans droit et gauche qu’il tape inopinément au risque d’agacer son bourreau affairé à l’étage au dessus. Alors il s’efforce de bouger le moins possible pour réserver cette solution en cas d’urgence à manifester un besoin impératif d’une aide extérieure.

Le temps s’écoule de nouveau très lentement, sans signe de vie au dessus de la niche ; Et la situation s’éternise pour le Viking ainsi immobilisé. Fort heureusement l’étreinte du harnais sous l’effet de son poids reste supportable, et la boule de caoutchouc dans sa bouche qui l’oblige à saliver copieusement, ne lui impose pas l’horrible sensation, déjà rencontrée lors d’autres bondages, d’un objet qui engourdit douloureusement les mâchoires.  En tout cas, ça l’enchante vraiment de moins en moins à rester suspendu ainsi, mais avait-il le choix après avoir tant réclamé le MUST durant les derniers jours qui précédaient  cette exaltante rencontre ? Aussi  entreprend-il  de rester silencieux et de garder un profil bas pour recouvrer maintenant une rapide liberté. Les minutes qui suivent vont paraitre interminables mais pas question de réagir cette fois, il faut être le soumis idéal !

Finalement cela va payer : Après probablement 15 ou 20 mn de punition, le monte-charge se remet en mouvement, la lumière accueille le Viking à la surface, face au Master qui l’observe sans mot dire, tout comme lui-même qui opte pour une réciproque parfaite de muet. Le Phénix le délivre de ses chaines, lui libère un poignet pour instantanément  lui refermer les menottes avec plus d’aisance, mains entravées par devant. Puis il lui enfile un large collier de cuir autour du cou et l’entraine en laisse, toujours bâillonné vers une petite table de salon où il le contraint à se mettre à genoux en enroulant la laisse au pied de la chaise sur laquelle il s’assoit. Puis il remplit un verre de coca avant de finir son café : Le regard gorgé de la pitié d’un chien battu, le Viking  espère le moment venu de pouvoir se désaltérer quitte à devoir peut-être laper le verre ou même dans une gamelle propre ?

Le Master se penche en avant vers son Dog pour lui retirer sa muselière déjà fortement  imprégnée de salive. Le Viking en profite pour se détendre les mâchoires, et même si le Phénix joue encore à faire durer le suspens, cela  sentait vraiment le dénouement d’une sacré bonne journée !  N’est ce pas ?