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Le Phénix n’avait pas oublié son sujet … Revenant vers lui pour marquer un moment de pose dans son travail, il s’assure que son soumis en bave un minimum. Notre viking prudent n’ose avouer tout le plaisir qu’il trouve dans cette délicieuse posture.  Mais le master n’est pas dupe en constatant que le sujet reste docilement allongé sur la table de travail même après être totalement libéré des cordes:

-          Bon on va bouger un peu, t’es pas venu pour faire la sieste !

Le saisissant par le bras pour quitter la table, car son masque à gaz embué par une longue transpiration rend difficile son autonomie dans la pénombre, le Phénix lui fait traverser la salle et le dirige entre 2 parois de tôle donnant à ce recoin l’apparence d’une étroite armoire de chantier. Il y a placé une simple chaise comme on trouve encore dans les petits bistrots de campagne, en bois avec une assise ronde, un dossier légèrement courbe, et des barreaux classiques aux 4 pieds. Le viking doit s’y asseoir pour le second plan qui ne tarde pas à commencer :

Master Phénix dépose au sol  une  longue corde de chantiers en  15 mm d’épaisseur d’au moins 25m,  puis après avoir laissé libre un bout de 5m au sol , il commence à faire 3 tours sous le thorax du Viking, ceinturant ses bras au corps, en veillant à ne pas laisser de mou  à chaque boucle. Sans la moindre hésitation à chercher ce qu’il doit faire, il rassemble les 3 boucles jointes l’une à l’autre  et passe  la corde sous l’aisselle droite, dans le maigre espace possible entre le corps et le bras droit, et ressort derrière à hauteur du barreau du dossier puis remonte derrière ce dernier pour passer sur  l’épaule droite avant de retomber en diagonale sur la poitrine . Au croisement avec les précédents tours horizontaux, il fait une petite boucle de consolidation puis descend entre les cuisses du pauvre ouvrier en combinaison de chantier. La corde à nouveau secouer d’un geste sec  se tend sur son support quasi immobile. Le phénix poursuit  sous la chaise pour aller en biais chercher le pied arrière gauche ou il solidarise la main gauche protégée d’un gant de chantier à hauteur du poignet, tout contre ce pied de chaise. Deux tours habilement  noués ne permettent plus à ce membre de s’évader sans pour autant risquer une future possibilité de couper la circulation sanguine.

De là la corde repart en direction du haut du pied avant gauche de la chaise pour y solidariser le genou gauche de notre cobaye. Une boucle en haut de sa jambe gauche avant de replonger par devant,  s’enlacer en haut de ce pied de chaise afin de resurgir sur le coté avant gauche. C’est du grand art maitrisé que le viking docile ne peut qu’admirer avec quelques soupirs intenses de plaisir amplifiés par les secousses périodiques qui tendent régulièrement ce lien. La corde traverse les 2 cuisses du bondé pour faire le même travail d’immobilisation sur le genou droit. La chose faite, il ne reste plus qu’à repartir du haut de ce pied avant droit pour aller entraver la main droite de la même méthode que la gauche.

 Il reste encore suffisamment de longueur pour  ceinturer en 3 passages le bas ventre du viking fort heureux d’être à nouveau cloué à un support. Mais par un curieux hasard, la longueur restante permet encore depuis le haut du pied gauche  de passer la corde sous la chaise et réapparaitre devant, entre les cuisses du cobaye. La suite logique est  de remonter de façon symétrique sur le corps du bondé maintenant  vers son épaule gauche. Toujours à la même intersection avec les 3 enroulements du départ, une nouvelle boucle est réalisée pour l’esthétique autant que l’efficacité légendaire de la typique méthode du ‘Shibari’ . Puis le dernier mètre de corde se termine sous l’aisselle gauche de ce bras déjà immobilisé : Le viking à nouveau bondé   n’en revient pas de la beauté de son ligotage : le tout n’a duré à  peine 15mn et rien n’a été laissé au hasard sans même une seconde d’hésitation pour construire ce  chef d’œuvre d’esthétique et de technique totalement maitrisée.

Le viking s’imaginant  un instant dédoublé en spectateur positionné face à  lui-même bondé sur sa chaise,  pensait plus précisément à  son fidèle ami Shibari arrivé de nulle part pour applaudir avec respect le résultat de Maitre Phénix. Revenant très vite à la réalité, il tentait quelques vains mouvements des quatre membres pour ne sentir que ses doigts libres dans les gants de manutention et ses orteils gigoter dans les bottes plaquées contre les pieds de la chaise.

Le phénix qui avait pris un peu de recul pour quelques photos en se délectant de son travail, vérifia que le masque à gaz faisait toujours son office sans démesure, mais finalement lui retira cette entrave. Observant alors entre les liens  à hauteur des cuisses que son soumis bandait bien, il lâcha ironiquement  

-          Mais c’est qu’il aime ca le bougre ?  tu vas pouvoir méditer un moment puisque ca t’excite tant !

Le viking, devant baisser sa tête comme pour ne pas avoir le droit de regarder son maitre dans les yeux compris qu’il prenait encore quelques clichés avant de disparaitre dans son dos, derrière les plaques de tôles  de ce réduit.

Pas même le temps de deviner la suite qu’un claquement sec se fit entendre dans son dos, immédiatement suivi  d’une secousse  qui fit remuer la chaise avec le sol sous ses pieds !!!  Soudain le plancher semble s’effondrer ?  Ou plutôt descendre !

 Le viking n’eut que le temps de comprendre qu’il plongeait aux oubliettes alors que ses yeux était déjà à la hauteur des pieds de son Bondeur. Jusqu’ou allait-il descendre ? Qu’allait-il trouver en bas ? Des rats peut être ou d’autres victime ? vivantes ou pas ? Et les bottes … n’était ce pas vicieusement prémédité pour se retrouver dans un endroit obligatoirement  humide, boueux ou carrément immonde ?  Voila peut être l’explication a la tenue exigée du départ … dans quelle galère le viking s’était fourré si hâtivement ?

Les questions et les hypothèses se télescopaient à grande vitesse dans la tête de notre pauvre soumis qui voyait dans cette descente aux enfers maintenant un mur de béton à moins de 50cm de son nez ; Donc, ses genoux devaient probablement frôler  la paroi. Le viking pourtant n’osait lever la tête pour masquer son inquiétude à celui qui devait prendre son pied à l’observer au dessus de sa tête

Une nouvelle secousse confirma enfin que l’ascenseur s’était immobilisé :

-          Tu m’avais bien écrit que tu voulais moisir au cachot … voila ton vœu exaucé Mr Bond !

Puis la descente repris pour quelque dizaine de centimètres pendant laquelle le viking n’eu  pas vraiment le tps de constater la lumière disparaitre, car le bruit sourd de 2 lourdes plaques de tôles  se refermant au dessus de sa tête accompagnait la fin définitive de la descente !

Le viking était maintenant immobile ficelé sur sa chaise, plongé dans le noir et le silence, dans une niche sans issue ni lumière  et pour un bon moment !