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CAPTIVANTE PRIVATION DE LIBERTE

Le BONDAGE  n’est pas un simple jeu sexuel. C’est pour le soumis ce désir inconditionnel, avec une confiance absolue, à remettre sa liberté intégrale aux mains du bondeur, et pour ce dernier,  la quête d’une motivation à toujours contrôler la situation. C’est pourquoi, l’auto-bondage ne peut apporter autant de jouissance au captif du fait de la mystérieuse progression du bondeur au cours de l’évolution du plan. Le Shibari  intensifie encore davantage cette technique par une beauté, une précision et une efficacité bien asiatique, et sans échappatoire possible paradoxalement au confort accordé au soumis .L’ancestrale pratique nippone qui visait à maitriser la captivité du prisonnier , reste donc bien une prise de pouvoir contrôlée sur le soumis en recherchant avec un raffinement tout particulier à offrir à chacun des acteurs un plaisir bien différent des pratiques SM dans le but de CONTRAINDRE son partenaire à un admirable bien-être imposé. Donc ni marques, si liens insupportables !

VIGILANCE & SECURITE

Il m’arrive de dire  qu’il ne faut pas abimer  la camelote !  Alors la règle primordiale à observer doit  rester une Vigilance permanente: Par respect autant que par SECURITE du soumis qui ne doit jamais devenir victime, il convient de toujours vérifier de façon régulière qu’il  ne souffre ni physiquement ni moralement, (sans incompatibilité  avec le besoin d’humiliation morale attendue de certains)  et donc qu’il subit avec délectation ce qui lui est imposé, et  je peux vous assurer que même les soumis les mieux privés de libre expression (bâillonné, immobilisé, aveuglé, oreilles bouchées…etc), savent montrer les signes physiques qui en disent long de leur bien être ! Hummm. Donc , pas d’entraves insupportables qui viendraient à faire avorter le plan avant l’apothéose !

TENUE DE RIGUEUR

Il n’est  donc pas nécessaire non plus de pratiquer sur des sujets entièrement dénudés, d’autant que dans ce cas, l’excitation accrue perturbe parfois notre concentration donc, l’efficacité et l’esthétique qui doivent restés  les Maitres mots du travail du bondeur en quête d’érotisme.  D’ailleurs le shibari se pratique tout aussi bien sur des modèles féminins, jusqu’à avoir  même croisé personnellement de charmants adeptes Males parfois habillés en femelle (Quel délice ce TURKISHD… !) dont l’objectif primordial est  de renforcer l’esthétique d’une  anatomie moulée dans une seconde peau fine appelée ZENTAI, n’est-ce pas  SEHOO, JJ, Rémy and Co … ?.

Pour ma part, c’est l’un de mes 2 référents du Bondage BONDEURPHIL et BOUNDINJEANS (aujourd’hui devenus des amis avec qui je fais souvent une pause  ‘Master chef’ entre 2  plans) qui m’a conseillé de peaufiner mon propre style au-delà du plaisir que je prenais déjà avec eux lookés COWBOY in Jean’s  à un point tel que je les ai sollicités à me scénariser mon propre bondage sur le thème du film ‘Délivrance’…   Mon choix a progressivement muri  en rapport avec  mon pseudo, et  c’est en  Kimono et Hakama japonais que j’aime maintenant faire mes meilleures prestations de Bondeur lorsque l’environnement me le permet

confession intimes du SHIBARI :  PARTAGER

Pour répondre à la question récente de PB qui m’a indirectement incité à faire cet article, en me demandant ‘comment apprend-on à bonder’  je dois vous avouer ne pas être né Maitre SHIBARI. Les fidèles lecteurs de Mister DOM auront bien compris que j’adore aussi être bondé, et ce n’est pas le patron du journal qui contestera à quel point nous aimons nous retrouver au-delà du virtuel malgré tant d’aspirations différentes !  En soumis je ne refuse ni les tenues traditionnelles, ni  d’être pudiquement dépouillé de mes derniers sous-vêtements enchainé ou menotté sur la croix, finissant en lambeaux avant d’être travaillé au corps à corps pour apprécier quelques douces coquineries insoutenables sans entrer dans l’univers HARD du SM ni de la pénétration sexuelle. Habillé ou dénudé, je reste gourmand de CAPTIVITE, privation de liberté, pouvant bien sûr accepter la SEQUESTRATION dépourvue de violence physique.

Bref, à mon sens,  il ne suffit pas de, seulement donner ou toujours recevoir, (avec tout le respect que j’ai pour le talentueux Bondeur de renom bien au delà du Nord  de la France qui m’a accueilli dans son donjon en Septembre dernier), mais savoir être l’un et l’autre dans le but de bien partager , et de bien MAITRiser aussi son propre rôle. Finalement c’est au contact des autres que le bondeur apprend à devenir  ‘Maitre’ ,  à éviter les mauvaises postures qui vont faire avorter le plan avant la fin des réjouissances, faire monter l’excitation sans précipitation par palier laissant le soumis muet  solliciter la suite, connaitre ce que le soumis ressent de l’intérieur  alors qu’on lui interdit de se contempler, et aussi maitriser ses débordements : Un dominant qui se domine donne confiance à celui qui se laisse dominer.  

Alors durant le plan et avant de poser un lien, on prend le temps de mesurer les risques pour faire bien et efficace du premier coup, on proscrit l’autocritique à haute voix et les commentaires sur ses propres difficultés à manipuler les entraves  et on évite les paroles inutiles pour que chaque mot lâché envahisse l’esprit du soumis ainsi condamné à une montée d’adrénaline.

Le plan se consomme alors des heures durant  jusqu’à y perdre la notion du temps et du lieu, ouvrant la soupape des tracas quotidiens et des tabous,  laissant chaque acteur exprimer son bonheur sans contrainte ni réserve . Une cure de détente certes non remboursée par  la Sécurité Sociale hélas! LOL

Pardon je m’égare alors je vous laisse philosopher individuellement en vous remerciant bien CORDES DIALement d’avoir participé à la lecture de cet article